Mammoplastie d’augmentation

Mammoplastie d’augmentation – Pourquoi opérer ?

Les seins sont le principal symbole de la féminité. Leur hypotrophie peut être constitutionnelle ou résulter de la fonte de la glande mammaire après une ou plusieurs grossesses. La mise en place de prothèses mammaires permet d’augmenter le volume des seins en harmonie avec votre corpulence. Plusieurs questions se posent avant l’intervention: choix du type de prothèses, par quelle incision les mettre en place, doivent elles être placées devant ou derrière le muscle pectoral.

 

Quel type de prothèses choisir ?

Des prothèses remplies avec du sérum physiologique ou un gel de silicone sont disponibles. Les prothèses remplies avec un gel de silicone n’ont plus de restriction aujourd’hui. Elles donnent les meilleurs résultats surtout chez les patientes les plus minces. La taille de l’implant doit également être choisie. Les fabricants assurent une garantie de 10 ans. Chez une femme jeune (30 ans), le principe du changement des prothèses une à deux fois durant la vie de la patiente doit être accepté.

Par quelle incision les mettre en place ?

3 choix sont possibles. L’incision peut être placée autour du mamelon, sur la moitié de sa circonférence; dans le sillon sous mammaire ou dans le creux axillaire. Chacune présente des avantages et ses inconvénients propres.

Quelle est la position idéale ?

L’emplacement rétro ou pré musculaire dépend de votre corpulence, du volume glandulaire existant, du type de prothèses choisies (sérum ou silicone). De manière générale, la position pré musculaire donne une forme plus naturelle et moins figée. En rétro musculaire, la prothèse est plus haute et moins mobile, plaquée sur la cage thoracique par le muscle pectoral.

Comment se déroule l’opération d’une Mammoplastie d’augmentation ?

Des photographies et un dessin préopératoire sont réalisés avant l’intervention. Le geste dure environ 2 heures et se déroule sous anesthésie générale. Un soutien gorge de contention est mis en place dès la sortie du bloc opératoire.

Quelles sont les suites habituelles et soins post-opératoires d’une Mammoplastie d’augmentation ?

La sortie de la clinique se fait le lendemain de l’intervention. Des petits pansements étanches sont en place durant 8 jours et vous permettent de vous doucher. Le port du soutien gorge de contention est nécessaire durant 1 mois. Un arrêt de l’activité professionnelle de 8 jours est recommandé ainsi qu’un arrêt des activités sportives durant un mois.

Mammoplastie d’augmentation – Quelles sont les complications possibles ?

Comme dans toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir. Elles peuvent être liées à l’anesthésie ou au geste chirurgical. Le risque lié à l’anesthésie vous est exposé lors d’une consultation pré opératoire avec le médecin anesthésiste. Il est aujourd’hui infime si vous n’avez pas d’antécédents médicaux particuliers; ce risque est apprécié au cas par cas si vous présentez une pathologie. Cela peut conduire à une contre indication pour un geste chirurgical non obligatoire dit de confort.

Les complications liées au geste chirurgical sont de 2 types: les premières sont d’ordre général, les secondes sont plus particulièrement liés au type d’intervention.

Dans le 1° groupe, on rassemble les complications thrombo emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), les complications infectieuses (abcès), les complications hémorragiques (hématome). Elles peuvent nécessiter un traitement médical secondaire ou une reprise chirurgicale. De nombreuses précautions pré et per opératoires sont prises pour éviter ces situations qui doivent rester des exceptions.

Les complications plus spécifiques de l’augmentation mammaire sont à plus long terme des dégonflements, les fabricants garantissent les prothèses durant 10 ans. Des phénomènes de coques peuvent également survenir. Il s’agit de la réaction de votre organisme face au corps étranger représenté par les prothèses. Cette enveloppe ou coque se rétracte autour de l’implant ce qui compromet sa souplesse et sa mobilité. Ces coques peuvent être suffisamment gênantes pour que l’on envisage un changement de type de prothèse. Ce problème survient environ dans 10% des cas. Un dégonflement des prothèses est devenu exceptionnel de nos jours.

Les chirurgiens

Lyon et Bourgoin-Jaillieu

Dr. Christian PAULUS

Chirurgien maxillo-facial

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